Désireux de préserver les ressources stratégiques pour l’Alimentation en Eau Potable (AEP), le SAGE a défini 30 zones de sauvegarde (ZS) sur son territoire, correspondant aux ressources en eau de bonne qualité et en quantité suffisante pour l’alimentation en eau potable actuelle et future des populations.
Ces ressources en eau stratégiques ne bénéficient actuellement d’aucune protection. La Commission Locale de l’Eau souhaite donc engager un plan de préservation des ressources stratégiques pour l’alimentation en eau potable qui passe par des mesures réglementaires visant les activités ou les secteurs les plus à risque, une prise en compte à travers les documents de planification, ainsi qu‘une amélioration de la connaissance et de l’information des acteurs de terrain.
Les zones de sauvegarde ont pour objectif de maintenir une qualité de l’eau compatible avec une production d’eau potable ainsi qu’un équilibre quantitatif entre les prélèvements et la recharge naturelle, en mettant en œuvre sur ces secteurs des actions spécifiques et en encadrant certaines activités.
Elles peuvent être exploitées (ZSE) si un captage d’eau potable y sollicite déjà la ressource en eau ou non exploitées actuellement (ZSNEA) et dans ce cas réservées pour la satisfaction des besoins futurs en eau potable des populations.
Vulnérabilité des zones de sauvegarde
La vulnérabilité des zones de sauvegarde est obtenue en croisant 5 paramètres physiques du sol et du sous-sol :
- Pluie efficace : part des précipitations qui ruisselle et s’infiltre dans le sol et qui contribue réellement à la recharge des nappes souterraines,
- Sol : couverture du sol et sa capacité à filtrer l’eau en cas de pollution,
- Capacité d’infiltration : capacité des formations géologiques présentes sous le sol à laisser s’infiltrer ou ruisseler l’eau,
- Épaisseur de la zone non saturée : distance entre la surface du sol et le niveau de la nappe d’eau souterraine,
- Perméabilité de l’aquifère : vitesse à laquelle l’eau circule horizontalement dans la zone saturée en eau de l’aquifère.
5 classes de vulnérabilité sont ainsi définies par le croisement des paramètres :
NB: La zone de sauvegarde des Chirouzes (commune de Saint-Romans, 38) n’a pas fait l’objet d’une cartographie de la vulnérabilité selon la méthode expliquée ci-dessus. La carte présentée s’appuie sur les travaux du Syndicat Intercommunal d’Eau Potable, d’Irrigation et d’Assainissement (SIEPIA) et correspond à la vulnérabilité des parcelles au lessivage.
L’étude de définition des zones de sauvegarde et de leur vulnérabilité est disponible ici.
Module cartographique
Afin que vous puissiez identifier les secteurs concernés par les Zones de Sauvegarde pour l’Alimentation en eau potable actuelle et future, un module cartographique est à votre disposition (cliquez sur l’image ci-dessous).